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Les conseillères et conseillers des Français de l’étranger sont élu.e.s pour 6 ans, prolongé d’un an cette année suite à la crise de la Covid-19. En plus de siéger aux conseils consulaires pour délibérer sur des budgets sociaux, notre rôle est de défendre les droits des Français et Françaises auprès des consulats en veillant à ce que les politiques publiques soient bien appliquées. Élus de proximité, notre rôle est aussi de faire vivre la démocratie à l’étranger avec des réunions publiques et des actions solidaires et de partage.
Membre de la liste « Français du Brésil, l’humain d’abord » en 2014, Florence Poznanski succède à Romaric Sulger Buel en 2016, suite à son triste décès. Elle se lance dans divers chantiers sur les retraites, l’emploi, l’éducation, avec une priorité constante donnée à la question du débat public et de la transparence de l’action publique. Des initiatives qui ont mené à des victoires et de nouveaux projets pour améliorer le service public et renforcer les liens dans notre communauté. Au fil des ans, le collectif Traits-d’Union se tisse. À son retour en France mi-2020, elle laisse la place à Bertrand Rigot Muller qui institue officiellement le mandat collectif Traits-d’Union.
EN CHIFFRES
- 40 permanences : 20 à Rio, 20 à Belo Horizonte et 1 à Vitória
- 350 demandes reçues et traitées : rencontres, emails, échanges téléphoniques, etc.
- 50 lettres d’information
- 16 courriers, enquêtes ou rapports publiés
- 16 réunions publiques dont 2 rencontres du Grand Débat National
- 72 réunions consulaires auxquelles nous avons participé
En bref, les 10 principales actions du mandat
- Plus de transparence sur les budgets publics alloués par l’État
- Une communication constante sur nos droits à l’étranger
- Enquête sur l’impact économique de la pandémie sur les Français.e.s du Brésil et proposition de projet pour l’aide à l’insertion professionnelle
- Solidarité et réunions d’information pendant la crise de la Covid-19 dont une mobilisation victorieuse pour renouveler l’aide d’urgence
- Pétition victorieuse pour le rétablissement du poste de responsable des affaires sociales à l’ambassade
- Projet pour la scolarisation en français à Belo Horizonte
- Lancement de l’annuaire des Français·es du Brésil
- Création d’un groupe de paroles de femmes
- Plusieurs lettres sur les problèmes de nos retraités et bénéficiaires d’aides sociales au Brésil
- Soutien aux luttes des enseignants et parents du Lycée Molière
Éducation
Bourse scolaire
Biannuels, les CCB (conseils consulaires des bourses scolaires), délibèrent sur les aides à la scolarisation des enfants au lycée Molière de Rio. Nous y plaidons la rigueur et l’équité pour que les demandes de chaque famille, quel que soit leur parcours de vie et leurs choix, soient traitées au plus juste.
Nous nous sommes battus pour que les procès-verbaux soient publiés sur le site du consulat et que les montants alloués à chaque poste consulaire soient communiqués en amont du CCB pour mieux examiner les demandes, ce qui n’était pas fait auparavant. En effet, il importe que le CCB ne se limite pas à l’enveloppe initiale affectée par l’État, mais se base sur les besoins réels des familles. Si ceux-ci sont justifiés et supérieurs à l’enveloppe initiale, ce sont les besoins qui doivent être pris en compte et non l’inverse.
En ce sens, nous avons toujours dénoncé les tentatives du consulat de raboter les enveloppes allouées au prétexte qu’un effort minimal devrait être fait par les familles. Les aides publiques sont des droits, elles ne se méritent pas.
En amont, nous avons diffusé largement cette information car beaucoup méconnaissent encore ce droit et pensent ne pas être éligibles.
Or, une des causes de la baisse régulière des bourses dans le monde est le non-recours aux aides par les familles. Ce qui n’est pas consommé une année, n’est plus remis au budget l’année suivante.
En parallèle, nous avons participé en 2017 à la mobilisation nationale des élus de l’étranger contre la suppression de 100 millions d’euros de crédits destinés entre autres à l’éducation ainsi que la suppression de 512 postes d’enseignants sur 3 ans.
Nous avons participé avec l’Association des Parents d’Élèves à l’enquête lancée par la FAPEE (Fédération des Associations de Parents d’Élèves) sur les critères de calcul des bourses scolaires pour évaluer au plus juste les conditions économiques des familles.
Lycée molière
Le lycée Molière de Rio de Janeiro est un établissement conventionné par l’AEFE (Agence pour l’Enseignement du Français à l’Étranger). Les élus et le consulat participent au conseil d’administration et au conseil d’établissement, au nombre de 5 à 7 par an. Nous accompagnons les décisions budgétaires et pédagogiques prises par la SFBE (Sociedade Franco Brasileira de Ensino) et la direction de l’établissement.
N’ayant pas le droit de vote, notre marge de manœuvre est limitée. Cependant, nous avons maintenu des contacts réguliers avec les représentants de l’APE et des enseignants du lycée. Nous avons soutenu les mobilisations des enseignants contre leur précarisation dans la réforme de l’éducation et des retraites, et celle des parents d’élèves en 2016 contre la hausse des frais de scolarité qui ont augmenté de 80% en 5 ans. Depuis le début de la pandémie nous suivons avec attention les négociations entre parents et direction sur les aménagements d’emploi du temps.
Scolarisation en français à Belo Horizonte
À Belo Horizonte, il n’y a pas d’établissement scolaire en français. Fin 2019, Florence Poznanski a été à l’initiative d’une réunion de parents à l’Alliance Française pour sonder les besoins des familles. Participait aussi l’Ambassade de France. De nombreux parents se sont intéressés et un collectif de parents engagés s’est créé à la recherche de solutions. Une enquête sur les besoins a été réalisée et un projet FLAM (Français langue maternelle) est en cours avec le soutien du consulat et de l’ambassade.
Traits-d'Union a défendu
- Rigueur et équité dans l’analyse des dossiers de bourses scolaires
- Pas de rabotage dans le calcul des montants alloués
- La mise en place de solutions pour un enseignement en français à Belo Horizonte
Traits-d'Union a obtenu
- Plus de transparence en amont dans l’analyse des budgets et publication des procès-verbaux des réunions du conseil consulaire des Bourses scolaires.
- Présence en commission : 13 sur 14
- Création d’un collectif de parents et la mise en place d’un projet FLAM (Français langue maternelle) soutenu par le consulat
Urgence Covid-19
Information et solidarité
C’est dans les moments de crise que la cohésion de notre communauté devient essentielle. Les actions que nous avons menées visent à la renforcer. Face à la préoccupation liée à la pandémie, nous avons accru la communication en créant un groupe Whatsapp dédié et en multipliant les lettres et directs en ligne. Deux temps d’échanges en ligne et en direct ont été organisés avec une médecin-conseil du consulat sur la maladie et les vaccins.
Nous avons obtenu qu’une réunion de crise régulière du conseil consulaire se tienne régulièrement pour permettre aux élus de réagir rapidement aux très nombreuses sollicitations reçues.
Par l’initiative “Les gens qui se bougent” , nous avons rendu hommage aux Français et Françaises qui se sont engagées dans des actions de solidarité au Brésil, pour qu’elles soient connues de toutes et tous.
L’Etat a mis en œuvre un plan de soutien aux Français de l’étranger, mais sans volet économique. Or, il y a urgence de soutenir les compatriotes, principalement entrepreneurs, qui se sont retrouvés sans revenus. Après avoir initié une pétition, nous avons lancé une enquête qui a montré que 84% des Français ont été impactés par la crise. Il faut que des solutions soient trouvées. Nous avons ainsi été à l’initiative d’un projet en soutien aux professeurs de français en partenariat avec l’ambassade (qui a malheureusement été suspendu par l’ambassade). Nous travaillons à développer des solutions en réseau pour les autres secteurs touchés (tourisme, culture, restauration, etc). Si nous n’obtenons pas le soutien du consulat, ces actions devront venir de nous-mêmes. Les prochaines actions du mandat auront cet objectif.
Aides d'urgence
Une aide d’urgence de 180€ par famille (+120€/enfant) a été mise en place par l’Etat. Comme tous les dispositifs lancés pendant la pandémie, leur application a nécessité plusieurs ajustements et les élus n’ont été associés qu’à la marge.
Nous avons d’abord obtenu que l’aide soit reconduite d’un mois sur l’autre grâce à la mobilisation de 31 élus consulaires d’Amérique Latine dans une lettre au Premier Ministre Puis nous avons amplement contribué à la diffusion de l’information dans la circonscription en veillant à ce que les dossiers soient dûment instruits. A ce titre, nous avons à nouveau écrit au Ministre pour demander plus de moyens au consulat afin d’éviter les nombreux retards et erreurs survenus.
Traits-d'union a défendu
- Un projet pour les professeurs de français en difficulté
- Un projet en soutien aux acteurs économiques en difficulté
- Un plan de sécurité opérationnel
- Plus de moyens au consulat pour répondre aux Français
Traits-d'union a obtenu/réalisé
- Une enquête sur l’impact économique de la crise
- Le renouvellement de l’aide d’urgence exceptionnelle
- Des rencontres d’information en ligne avec une médecin-conseil
- L’initiative « Les gens qui se bougent »
- Des réunions de crise régulières du conseil consulaire
Emploi et formation
Relancer le conseil consulaire
Jusqu’à récemment, un Conseil Consulaire pour l’Emploi et la Formation Professionnelle (CCEFP) se réunissait au consulat pour orienter les Français·e.s dans leur recherche d’emploi. Quand l’aide financière prévue a été supprimée, le conseil consulaire ne s’est plus réuni. Nous avons maintes fois demandé sa tenue au Consul généralactionnant également la Chambre de Commerce France-Brésil, l’école de commerce Skéma à Belo Horizonte et Business France. Nous regrettons que le CCEFP ne se réunisse pas ni qu’aucun projet de soutien économique aux Français n’existe au vu de la crise économique.
Nos initiatives
Mi 2020, Traits-d’Union a lancé une enquête pour mesurer l’impact économique de la pandémie. De cette analyse est né l’annuaire des Français·e.s du Brésil comme une demande de mise en réseau. Un autre projet d’accompagnement professionnel a été élaboré en partenariat avec une association française à l’étranger, mais n’a malheureusement pas été soutenu par le consulat.
Ces actions prennent la suite d’un autre questionnaire sur les attentes des Français·es mené en 2018 et l’obtention en 2017 d’ouvrir aux Français·es résidents au Brésil le 3e Salon des Carrières destiné initialement aux étudiants.
Associations
Nous avons aussi soutenu les réunions d’information avec les associations à Rio lancées par le consulat sur le nouveau dispositif de soutien au tissu associatif local (le STAFE) et en avons organisé aussi à Belo Horizonte. Enfin, nous avons proposé au consulat de promouvoir une rencontre avec des entreprises françaises pour faciliter leurs recherches de financement. En ce sens, certaines associations ont été invitées à tenir un stand lors de la cérémonie du 14 juillet 2019. Un premier pas qui demande à être approfondi.
Trait-d'Union a défendu
- La reprise du conseil consulaire pour l’emploi et la formation professionnelle (CCEFP)
- Des actions du consulat pour l’emploi des Français·es
- Plus de soutien aux associations
Traits-d'union a réalisé/obtenu
- L’annuaire des Français·es
- Une enquête sur l’impact économique de la pandémie
- Un questionnaire sur les besoins de la communauté
- L’ouverture aux résidents français du Salon des Carrières
- Un projet associatif pour l’aide à l’emploi (en cours)
Retraites et affaires sociales
Chargé des affaires sociales et convention bilatérale
Ce thème a demandé beaucoup d’attention tout au long du mandat. Régulièrement sollicités pour résoudre des problèmes de dossiers et de paiement du côté français comme brésilien. Nous avons lancé plusieurs actions pour y remédier.
En 2017, Florence Poznanski a rencontré les responsables à l’INSS (Instituto Nacional de Seguridade Social) sur la question de l’application au Brésil de la convention de sécurité sociale France-Brésil. Il en résulte qu’ils ont très peu d’informations sur le fonctionnement des caisses de retraites françaises et aucun interlocuteur disponible à l’ambassade ni au consulat.
En 2019, observant une nette augmentation des réclamations, nous lançons une nouvelle lettre des élus consulaires indiquant différents problèmes rencontrés par les retraités et demandant la réouverture du poste des Affaires Sociales à Brasília, en charge du suivi global de la convention. S’en suit une pétition recueillant plus de 500 signatures dont celles de plusieurs sénateurs remise en main propre à l’Ambassadeur et à la représentante du Ministère des Affaires Étrangères (MAE). Cette mobilisation victorieuse nous a valu l’accord du Ministère.
Enfin, pour résoudre les problèmes urgents, nous avons obtenu du CLEISS, organe français responsable du suivi des conventions bilatérales, un canal direct de remontée des dossiers prioritaires avec les caisses de retraite françaises et l’INSS. Beaucoup d’actions qui n’auraient pas été nécessaires si les postes consulaires bénéficiaient d’une représentation locale de la sécurité sociale.
Protection sociale et anciens combattants
Comme les réunions pour les bourses scolaires, les Conseils Consulaires pour l’Action et la Protection Sociale (CCPAS) attribuent des aides financières sur critères sociaux : personnes âgées, enfants handicapés, familles en difficultés, anciens combattants, etc. Elles sont annuelles et se basent sur une analyse détaillée des ressources des familles.
Comme pour la commission des bourses scolaires, nous avons demandé la publication des procès-verbaux ce qui n’a pas toujours été fait.
Il s’agit d’argent public et le montant des enveloppes allouées dans notre circonscription est une information d’intérêt général qui doit être connue de tous tout en protégeant l’anonymat des bénéficiaires. D’autant plus qu’elle a baissé à cause d’une mauvaise évaluation du taux de base CCPAS calculé à Paris alors que les coûts de la vie au Brésil, principalement de la santé, ont augmenté.
Nous avons écrit en 2017, 2019 et 2020 au Ministère des Affaires Étrangères pour que le montant du taux de base ne soit pas sous- évalué.
Certificats de vie
En 2019, sans en informer au préalable les élus, l’ambassade annonce qu’elle ne signera plus aucun certificat de vie et que les retraités devront se tourner vers les cartorios. Il s’agit d’une mesure nationale prise par le Ministère.
Nous lançons une lettre signée par tous les conseillers consulaires du Brésil contre cette mesure qui dénonce le manque de communication et de préparation de cette décision. Les retraités allaient devoir payer pour réaliser une exigence administrative et les cartorios n’avaient pas été informés.
L’ambassade n’est pas revenue sur la mesure mais a reconnu les erreurs de mise en oeuvre. Le consulat s’est engagé à recevoir les retraités en cas de difficulté. En période de covid des visioconférences sont aussi organisées.
Traits-d'union a défendu
- Plus de communication entre les services brésiliens et français pour l’application de la convention bilatérale sur la question des retraites
- Une réévaluation des enveloppes destinées aux aides financières sur critères sociaux attribuées par l’organe consulaire CCPAS
- Que le consulat continue de signer les certificats de vie
Traits-d'union a obtenu
- Le rétablissement du poste de chargé des affaires sociales à l’ambassade
- La création d’un canal de communication direct entre les administrations françaises et brésiliennes sur la question des retraites
- Que l’ambassade reconnaisse une erreur de mise en oeuvre pour les certificats de vie
- Présence en commission pour l’attribution des aides financières du CCPAS : 7 sur 8
Relation avec le consulat et vie citoyenne
La place des élus
L’arrivée des élu·es consulaires en 2014 a ouvert la possibilité d’une nouvelle relation du consulat avec la population et la démocratie… non sans heurts. La place des élu·es consulaires comme porteurs des demandes de la communauté française a été un espace à construire. Une fois par an, tout le réseau français au Brésil se réunit à l’ambassade de France à Brasilia.
Lors de cette importante réunion, les élus consulaires n’étaient jusqu’à présent invités qu’en spectateurs. Florence Poznanski a obtenu qu’une réunion spécifique des 10 élus du Brésil soit intégrée à la programmation pour leur permettre de croiser leur réalité et partager leurs projets. Et qu’une réunion annuelle avec l’Ambassadeur soit aussi instituée pour que problèmes et solutions soient traités plus efficacement.
En 2017, elle a présenté les résultats d’un questionnaire « Être Français au Brésil » sur les préoccupations des Français au Brésil et leurs attentes vis-à-vis du consulat, qui a recueilli près de 200 réponses. Retrouvez les résultats du questionnaire ici.
Coupures budgétaires
Alors que l’image du consulat était plutôt positive au début du mandat, nous nous sommes rendus compte que les suppressions de postes, la disparition de l’accueil physique et téléphonique, etc.) ont contribué à éloigner le consulat de sa communauté.
Au moins 3 postes ont été supprimés durant les 4 dernières années, rien qu’à la chancellerie ! Depuis le début de la pandémie ces restrictions se font d’autant plus sentir avec de nombreux retards dans le traitement des dossiers, burnout d’agents et suspensions de certaines missions.
Nous avons dénoncé les suppressions de poste et les réductions budgétaires imposées par le Ministère lors d’une réunion avecle secrétaire général du MEAE, Maurice Gourdault-Montagne, en 2018 ou en intervention publique à l’ambassade.
Malheureusement, c’est aussi pour des raisons budgétaires que le consulat honoraire de Vitória a fermé en 2019.
Nous avons lutté contre la fermeture du bureau de vote à Belo Horizonte lors des élections européennes de mai 2019.Ce n’est pas en fermant des bureaux de vote, qu’on encourage l’engagement citoyen !
Enfin, nous avons gardé des échanges réguliers avec les représentants syndicaux des agents du consulat sur leurs conditions de travail, tentant d’intervenir contre des licenciements.
" Ce n'est pas en fermant des bureaux de vote, que l'on encourage l’engagement citoyen ! "
Vie citoyenne
Ce n’est pas parce qu’on habite à l’étranger que la démocratie doit nous être niée. Tout au long du mandat, nous avons cherché à promouvoir la participation des Français·es au débat collectif et à valoriser le rôle démocratique des élus. J’ai organisé 16 réunions publiques à Rio et Belo Horizonte et parmi elles, 2 rencontres du Grand Débat National, avec plus de 50 personnes. Pour cela, des citoyens ont été invités à constituer un comité organisateur pour penser la méthodologie suivant une démarche collective et participative.
Le résultat a fait l’objet d’un rapport de propositions transmis à toutes les instances de l’Etat.
En 2019, nous avons saisi publiquement le consulat pour qu’il informe et permette aux citoyens qui le souhaitent de voter sur la convocation du référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation des Aéroports de Paris (ADP). Seule une page a été publiée sur le site, deux mois avant la fin de la consultation. Mais rien n’a été affiché au consulat, contrairement à ce que prévoit la loi.
Enfin, nous avons obtenu que, lors des cérémonies de remise des certificats de nationalité française aux nouveaux compatriotes Français naturalisés, soit incluse, après le discours du Consul général représentant l’administration, une intervention d’un ou d’une élue consulaire en guise de bienvenue dans la citoyenneté locale.
"Ce n'est pas parce qu'on habite à l'étranger que la démocratie n'existe pas
Traits-d'union a défendu
- Que la place des élus soit mieux prise en compte dans les activités du consulat
- L’arrêt des suppressions de postes et coupures budgétaires
- Le maintien du bureau de vote à Belo Horizonte
Traits-d'union a obtenu/réalisé
- L’organisation d’une réunion annuelle des élus consulaire et d’une rencontre avec l’Ambassadeur
- Un questionnaire sur la relation des Français avec le consulat
Genre et diversités
En réaction à la mobilisation #MeToo, nous avons cherché à sensibiliser le consulat et la communauté française sur les mécanismes du harcèlement sexuel au travail et dans la vie quotidienne. Car le harcèlement sexuel est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit. La prévention et la répression des violences conjugales sont prévues par la loi française depuis le 4 avril 2006. Cette législation a été améliorée et en 2020, la loi introduit pour la première fois des mesures réservées aux personnes victimes établies à l’étranger.
Fin 2020, Traits-d’Union a lancé un groupe de parole et d’écoute francophone destiné aux femmes (cisgenre, trans, hétérosexuelle, queer, non-binaire…). Ce groupe réunit aujourd’hui une quinzaine de femmes et se réunit régulièrement. Il propose un espace de soutien individuel ainsi que des débats ouverts sur la maternité, l’avortement, la condition des femmes dans le monde. Il publie aussi des informations régulières sur les droits des femmes au Brésil.
En 2019, Florence Poznanski a participé à des rencontres de femmes migrantes à Belo Horizonte, déterminée à défendre le droit des étrangers indépendamment de la nationalité et de la couleur de peau.
Traits-d'union a défendu
- Plus de communication au consulat sur le harcèlement sexuel au travail
- Plus de sensibilisation sur les violences de genre au Brésil
Traits-d'union a réalisé
- La création d’un groupe de parole et d’écoute de femmes
- Des articles d’information publiés régulièrement
Autres actions
Visites
Florence Poznanski a réalisé de nombreuses visites auprès des associations, à la résidence Huguette Fraga, maison de repos gérée par l’Association Française de Bienfaisance (AFB) à Rio. Elle a participé à la rentrée des classes de l’école de commerce Skéma de Belo Horizonte, rencontré les directrices et directeurs des chambres de commerces France-Brésil, alliances françaises et les acteurs du réseau de coopération culturelle. Elle a aussi participé aux commémorations nationales des 14 juillet, 11 novembre, etc.
Communication
Dans nos 50 lettres d’information, les dizaines de permanences réalisées et centaines d’emails échangés avec les Français, nous nous sommes attachés à communiquer sur les différents sujets qui touchent les Français de l’étranger : la CFE, le retour en France, la fiscalité, le droit au compte, l’état civil, leurs droits de façon générale. Notre site lancé mi-2020 est une source d’information sur les droits des Français au Brésil.
Droits des étrangers au Brésil
Avec d’autres élus, Florence Poznanski est intervenue à plusieurs reprises pour alerter sur les dispositions légales au Brésil menaçant les étrangers résidents. Nous avons signé une lettre en 2016 sur le statut de l’étranger qui entravait la liberté d’expression des étrangers. Nous avons aussi suivi en 2017 la nouvelle loi sur les migrations au Brésil (Lei 13.445/2017), en regrettant le véto sur l’amnistie des résidents irréguliers.
Élus étrangers
Florence Poznanski s’est rapprochée des élus consulaires d’autres pays comme celui du Comité des Italiens de l’étranger pour partager les pratiques.
Emissions TV
- Janvier 2017 – Florence Poznanski invitée aux 24h de l’expatriation sur Belo Horizonte dans le cadre de l’émission annuelle organisée par Mondissimo et TV5.
Articles
- Septembre 2019 – article « Certificats de vie à l’étranger, le mépris de l’administration« , paru dans le journal « Europe Insoumise »
- Janvier 2018 – Compte rendu de la première rencontre avec Paula Forteza, députée des Français d’Amérique Latine et Carïbes
- Juin 2018 – Compte-rendu de la réunion avec le Secrétaire général du Ministère des Affaires Étrangères, Maurice Gourdault-Montagne
- Septembre 2017 – Article sur le rôle des sénateurs des Français de l’étranger
Interviews
- Février 2021 – Interview “Florence Poznanski : « Nous défendons une autre façon de coopérer », dans le Petit Journal
- Octobre 2020 – Article sur Traits-d’Union “Des Français du Brésil lancent une expérimentation citoyenne” dans le journal Français à l’étranger
- Août 2020 – Interview dans le Journal de France Inter sur la pandémie du coronavirus au Brésil (à 7h09)
- Juillet 2020 – Interview sur la lettre des 31 élus au Premier Ministre, pour le site « Les Français à l’étranger »
- Mai 2020 – Interview « l‘Amérique face à la pandémie » pour le site « Les Français.press »
- Mai 2020 – Interview sur le renouvellement de l’aide ponctuelle, pour le site « Les Français à l’étranger »
- Avril 2020 – Interview sur la pétition lancée pour plus de soutien aux salariés aux entrepreneurs touchés par la crise, pour le site « Les Français à l’étranger »
- Mars 2020 – Interview sur le rôle des élus consulaires et les élections consulaires de 2020 pour le site « Les Français.press ».
- Janvier 2020 – Article sur la candidature aux élections municipales de Paula Forteza dans le site « le Petit Journal ».